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Pastorale Jeunes & Vocations

Diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron

Sur le campus Misericordiae, deux grands moments à vivre, la veillée et la messe d'envoi, comme un bouquet final à ces 31èmes JMJ, mais pas une fin, plutôt une naissance...

pèlerins qui marchentEn route pour le Campus Misericordiae, le Pape François nous attend ! (photo : Julianne)

bannière Campus Misericordiae Pape FrançoisNotre chemin vers le Campus Misericordiae est balisé par bannières du Pape François (Photo : Julianne)

pèlerins installés pour camperBien arrivés au campus Misericordiae ! Nous avons réussi à trouver un peu d'espace pour passer la nuit (Photo : Julianne)

pèlerins avec drapeauxVeillée de prière prévue ce soir à 19h30 avec le Pape François ! (Photo : Julianne)

La veillée a tenu ses promesses avec les temps de prière, les chants, mais aussi le message fort du Pape François, et les témoignages très émouvants dans une très belle scénographie :

Ce jour d'avril 2012, je me suis réveillée en réalisant avec inquiétude que ce que je faisais de ma vie était loin du Bien. J'ai compris que je devais aller me confesser ce jour-là. Je ne savais pas bien ce qu’il fallait faire, alors j'ai recherché sur Google. Dans un des articles que j'ai trouvé, j'ai lu cette phrase : Le Christ est mort par amour pour nous. J'ai alors compris : le Christ est mort parce qu’il m’aime ; il veut me donner pleinement la vie.
Natalia de Pologne

J’ai 26 ans et je viens d’Alep, en Syrie. Comme vous le savez peut-être, notre ville a été détruite, ruinée et brisée. Le sens de notre vie a été anéanti. Nous sommes la ville oubliée... Chaque jour, nous vivons entourés de la mort. Mais comme vous, le matin, nous fermons la porte quand nous allons au travail ou à l’école. C’est à ce moment que nous sommes pris par la peur de ne pas pouvoir rentrer pour retrouver nos maisons et nos familles. Peut-être serons- nous tués ce jour. Peut-être nos familles ne seront plus en vie. C’est un sentiment dur et douloureux de savoir que tu es entouré de la mort et de la tuerie, et qu’il n’y a pas de possibilité de s’enfuir : il n’y a personne pour t’aider.
Rand de Syrie

Nous sommes onze frères et sœurs et je suis le seul à avoir des problèmes avec la drogue... J'ai pris de la drogue pendant 16 ans, à partir de l'âge de 11 ans. J'ai toujours eu de grandes difficultés dans les relations avec ma famille, je ne me sentais ni aimé ni proche d'eux. On se disputait sans arrêt et on vivait constamment stressés.
Miguel du Paraguay

Aujourd’hui, nous les adultes, nous avons besoin de vous, pour nous enseigner à cohabiter dans la diversité, dans le dialogue, en partageant la multi culturalité non pas comme une menace mais comme une opportunité : ayez le courage de nous enseigner qu’il est plus facile construire des ponts que d’élever des murs ! Et tous ensemble, demandons que vous exigiez de nous de parcourir les routes de la fraternité.
Construire des ponts : savez-vous quel le premier pont à construire ? Un pont que nous pouvons réaliser ici et maintenant : nous serrer les mains, nous donner la main. Allez-y, faites-le maintenant, ici ce pont primordial, et donnez-vous la main. C’est le grand pont fraternel, et puissent les grands de ce monde apprendre à le faire !… toutefois non pour la photographie, mais pour continuer à construire des ponts toujours plus grands. Que ce pont humain soit semence de nombreux autres ; il sera une empreinte.
Pape François

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