Nous voilà déjà au troisième jour des JMJ à Lourdes. La procession mariale de mercredi soir s'est déroulée avec tous les pélerins présents sur le sanctuaire. Ce fut une première pour certains de notre groupe. Notre diocèse a participé à l'animation de cette belle procession. Entre galères et improvisations, nos choristes et porteurs de drapeaux et de flambeaux s'en sont sortis avec brio.

Ce matin, nous avons eu une catéchèse de Monseigneur Gaschignard, évêque d'Aire et Dax sur le thème "être disciple du Christ". Malheureusement, tout le monde n'a pas retenu tous les détails de cette catéchèse : le manque de sommeil commence à se faire sentir !

Cet après-midi, suite des ateliers. Nous avons assisté à un enseignement de frère Tanguy-Marie Pouliquen sur le thème "constuire intégralement sa personnalité sans compromission !" Ce fut une rencontre enrichissante qui nous a permis de réfléchir sur nous. Voici quelques exemples : quelle personne voulez-vous être dans dix ans ?, l'importance de la relation à l'autre, se trouver grâce à l'autre, et se donner à l'autre. Il a évoqué la vie de Sainte Thérèse de Lisieux qui a su faire de ses faiblesses une force.

Dans la prairie, sous un arbre à l'ombre par une chaude et ensoleillée journée d'été, nous attendons la veillée de louange de ce soir pour remercier le Seigneur de cette belle journée.

Lucie, Laura, Aurélie, Guillaume, Christophe et père Benoît Nouvel,
pour l'aumônerie des étudiants de Pau.

Depuis mardi, c'est le flot continu d'un torrent d'évènements qui nous emporte tous. La joie émanant de tout un chacun ne nous fait pas regretter de ne pas être à Rio. La musique et les chants accompagnent chacun de nos pas depuis la sublime veillée d'ouverture des JMJ où pélerins de France, d'Espagne, d'Italie, d'Angleterre, d'Allemagne se sont réunis sous le regard de la Vierge. Notre vie en communauté se construit peu à peu, le plus souvent grâce à des rencontres plus ou moins surprenantes, et au hasard, principal ingrédient des JMJ. J'ai ainsi rencontré le sympathique groupe d'aumônerie des étudiants de Pau, dont je ferais partie à la rentrée !

Pour ma part, le meilleur moment que j'ai vécu fut lorsque le prêtre palestinien Johnny Abu Khalil, curé de Naplouse, a témoigné de sa foi et de la difficulté de la vie en Palestine. Ce fut un moment réellement fort qui a permis de se rendre compte de la réalité de la vie, des relations israëlo-palestiniennes (autrement que par les médias) et de la place de la religion dans cette société.

Ce début de JMJ a donc été fort en rencontres et c'est cela qui m'a marqué le plus.

Laura Barbereau,
bassin de Lacq.